De Sherlock à Shere Khan
1 – Origin…al !
Benedict Cumberbatch naît dans le Grand Londres en 1976.
C’est un enfant de la balle, ses parents sont des acteurs de télévision.
Le reste de sa famille sort aussi de l’ordinaire, au point de créer une polémique !
Dans l’arbre généalogique, on trouve un officier supérieur des 2 Guerres mondiales, un consul de la Reine Victoria et même le roi Richard III (1452-1485) !
Il y a aussi des ancêtres esclavagistes, détail dont la presse s’empare avec virulence en 2014.
L’acteur en avait parlé bien avant, mais l’info fait les gros titres lors de la sortie du film 12 years a slave (2013, Steve McQueen), dans lequel il interprète un propriétaire d’esclaves.
2 – Génie(s)
Hasard des propositions ou choix personnel, Benedict Cumberbatch doit sa carrière à l’interprétation de personnalités extraordinaires.
- Le physicien Stephen Hawking dans le téléfilm anglais éponyme (2004), qui lui vaut sa première nomination aux Bafta TV Awards.
- Le célèbrissime détective Sherlock Holmes dans la mini-série débutée en 2010 et applaudie dans plus de 180 pays.
- Le peintre Vincent van Gogh dans un téléfilm documentaire (2010).
- Le mathématicien cryptologue Alan Turing, dans Imitation Game (2014, Morten Tyldum) qui lui vaut une nomination à l’Oscar du Meilleur acteur.
- Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, dans Le Cinquième Pouvoir (2013, Bill Condon).
- Un super héros Marvel : le Docteur Strange des Avengers, qui a aussi droit à son propre film en 2016.
Un rôle qui lui va comme un gant : l’acteur a été professeur d’anglais bénévole dans un monastère tibétain après le lycée. - L’inventeur Thomas Edison, dans The Current War (2018, Alfonso Gomez-Rejon).
Une sacrée liste de génies !
3 – Une voix
Benedict Cumberbatch a un regard énigmatique mais aussi une voix pénétrante dont il use dans son métier.
« À 15 ans, j’avais encore une voix de gamin. Dans les spectacles scolaires, on me donnait toujours les rôles de fille, parce que, dans mon cas, la puberté s’est fait attendre. Mais quand c’est arrivé, j’ai aussitôt joué des vieillards ! Depuis, j’ai joué avec ma voix : je m’enregistrais pendant que j’imitais des célébrités, des collègues, des professeurs … » (Interview Fotogramas)
L’acteur a prêté sa voix grave à des êtres inquiétants créés par Motion Capture ou animation :
- Sauron et Smaug dans Le Hobbit (2012-2014, Peter Jackson).
- Le Grinch (2018, Yarrow Cheney et Scott Mosier).
- Le tigre Shere Khan dans Mowgli : La Légende de la jungle (2018, Andy Serkis).
Depuis 2004, les britanniques peuvent entendre Benedict Cumberbatch jouer dans des oeuvres radiophoniques, en voix off dans des documentaires et interpréter des personnages de jeux vidéo.
4 – Bon copain
Il joue les torturés, mais Benedict Cumberbatch n’est pas l’homme de ses oeuvres.
Artiste touche-à-tout, ses pairs admirent ses talents d’acteur, musicien et peintre, mais aussi son équilibre personnel.
Son collègue, Colin Firth, le décrit comme « doué de qualités censées être incompatibles : vulnérabilité, soupçon de danger, intelligence, honnêteté, courage et une énergie affolante. »
Cumberbatch a aussi marqué Jonny Lee Miller, avec qui il joua sur scène, alternant les rôles du Dr. Frankenstein et de sa créature. Les deux acteurs partagent également celui de Sherlock Holmes moderne (l’un dans Sherlock, l’autre dans Elementary).
Pourtant, pas de compétition entre eux.
Pour Jonny Lee Miller, Cumberbatch est simplement « fabulous ».
Et ce dernier pense que l’ex-mari d’Angelina Jolie (et oui, le tout premier !) fait un « wonderful job » !
D’autres « british » !