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4 chansons cultes que vous avez mal comprises !

    Elles ne racontent pas ce que vous croyez …

    « Come together » – The Beatles

    Un classique de blues rock repris par Aerosmith, Michael Jackson, et plus récemment Gary Clark Jr. pour la BO de Justice League.
    Beaucoup plus sombre que d’autres morceaux cultes des Beatles.

    Ce n’est pas …

    Une déclaration d’amour pour une dulcinée qui se serait éloignée (ce que le titre laisse penser grosso modo).

    C’est …

    Une chanson qui devait être l’hymne de campagne (1969) de Timothy Leary, militant pro-LSD.
    Son slogan était « come together, join the party » (entendez à la fois « parti politique » et « fête »).

    John Lennon voulait participer à sa cause.
    Mais une fois en studio, il changea les paroles initiales, ajouta le « shoot me » chuchoté sur le riff et l’hymne politique devint un thème hippie qu’il est difficile d’interpréter.

    Certains experts « beatlesiens » s’y sont pourtant risqué, voyant un portrait de chaque membre du groupe :

    • George Harrison, le plus spirituel des 4  : He got joo-joo eyeball he one Holy Roller / Il a les yeux ensorcelés, c’est un croyant sectaire 
    • le drôle Ringo Starr : He got monkey finger he shoot coca-cola / Il a le doigt d’un singe, il se shoote à la coke
    • Lennon et sa compagne : He got Ono sideboard he one spinal cracker / Il a Yoko Ono à ses côtés, il est complètement disjoncté
    • le BG Paul McCartney : Got to be good-looking ’cause he’s so hard to see / Il doit être splendide car c’est si dur de le voir

    « Born in the USA »  – Bruce Springsteen

    La chanson la plus connue du « Boss » parue dans son album éponyme de 1984.

    Ce n’est pas …

    Le chant patriotique par excellence.
    Même si George Bush père l’utilisa comme hymne de campagne en 1988 (sans l’autorisation de Bruce Springsteen).
    Et même si c’est ce que pense tout bon Texan qui s’époumonne à chaque 4 juillet !

    C’est …

    Une critique acerbe de la guerre du Viêt Nam.

    Born in the USA raconte comment un vétéran rentre au pays et se confronte au rejet de ses concitoyens pour qui ce conflit est une honte (sujet présenté également dans Rambo).

    So they put a rifle in my hand / Ils m’ont mis un fusil dans les mains
    Sent me off to a foreign land / M’ont envoyé dans un pays lointain
    To go and kill the yellow man / Pour aller tuer l’homme jaune (…)
    I’m a long gone Daddy in the U.S.A. / Je suis un papy dépassé aux Etats-Unis.

    Non seulement il a fait la guerre mais il en bave à son retour ?
    Et bien ! Que c’est chouette d’être né aux Etats-Unis, tiens !
    Voilà le sens de cette chanson : du pur second degré.

    « Every breath you take »  – The Police

    Chanson écrite en demie-heure au milieu d’une nuit de 1982, après avoir rêvé de la ligne mélodique. La reprise de Puff Daddy en hommage à son ami Notorious B.I.G. (I’ll be missing you) a beaucoup contribué à la méprise sur son sens.

    Ce n’est pas …

    Une simple balade sucrée et romantique que les couples dansent langoureusement dans les mariages !

    C’est …

    Ce que son divorce a inspiré à Sting : l’histoire d’un homme rejeté, qui vit si mal la rupture, qu’il en devient dangereux.

    Every breath you take / Chaque respiration que tu prends
    And every move you make / Et chaque mouvement que tu fais
    Every bond you break / Chaque lien que tu brises
    Every step you take / Chaque décision que tu prends
    I’ll be watching you / Je te regarderai
    Oh, can’t you see / Oh, ne vois-tu pas
    You belong to me? / Que tu m’appartiens?

    Avouez que c’est tout de même inquiétant, non ?

    « Walk on the wild side »  – Lou Reed

    Morceau légèrement jazzy, produit par David Bowie, célèbre pour son doo, doodoo, doodoo…

    Ce n’est pas …

    Le slow incontournable, même si sa diffusion sur les ondes fut autorisée par la censure américaine des années 70.

    C’est …

    Un titre que l’on ne devrait pas laisser reprendre par les moins de 13 ans !

    Lou Reed était un habitué de la Factory d’Andy Warhol, qui l’appelait « Prince de la nuit et des angoisses ».
    Avec les autres musiciens de son groupe Velvet Underground, le chanteur côtoya divers artistes au passé tumultueux.
    Comme Holly Woodlawn, Candy Darling et Jackie Curtis, premières égéries transexuelles.

    Walk on the wild side (qui peut se traduire par « Viens faire un tour dans la zone » ou « Ne reste pas sur le droit chemin ») traite de prostitution, de drogue, et des expériences vécues par les connaissances de Lou Reed avant leur succès.

    Pour une traduction plus précise, vous pouvez chercher sur le web, pudeur oblige !

    2 commentaires sur “4 chansons cultes que vous avez mal comprises !”

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