« On ne devrait jamais quitter Montauban … »
Les Tontons flingueurs doit beaucoup à son affiche (Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche …), mais surtout aux dialogues de Michel Audiard.
Voici un florilège de phrases typiques de la gouaille parisienne, avec certains extraits à revoir !
Des nervous breakdown, comme on dit de nos jours. »
« Monsieur Naudin, vous faites sans doute autorité en matière de bulldozer, de tracteur et Caterpillar, mais vos opinions sur la musique moderne et sur l’art en général, je vous conseille de ne les utiliser qu’en suppositoire. »
« Patricia, mon petit … Je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier.
L’homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois.
Mais la vérité m’oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser … Menues ! »
« Je ne rêve pas en couleur, je ne rêve pas en noir, je ne rêve pas du tout, je n’ai pas le temps ! »
« C’est jamais bon de laisser dormir les créances, et surtout de permettre au petit personnel de rêver. »
« Le piano, c’est l’accordéon du riche. »
« Alors, y dort le gros con ? Ben y dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule !
Il entendra chanter les anges, le gugusse de Montauban !
Je vais le renvoyer tout droit à la maison mère, au Terminus des prétentieux … »
– C’est un peu sommaire, mais ça peut être efficace. »
Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance et une sévère …
Je vais lui montrer qui c’est Raoul.
Aux quatre coins de Paris qu’on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle.
Moi, quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! »
Et c’est pour ça que je me permets d’intimer l’ordre à certains salisseurs de mémoires de bien vouloir fermer leur claque-merde ! »
Plus d’audiard !