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Ces comptines ont un double sens : Interdit -18 !

    Des chansons paillardes déguisées !

    comptines double sens

    Si vous ne savez pas comment aborder l’intimité avec vos enfants, surtout, un conseil …
    Évitez cette façon-là !

    Des comptines au double sens préventif

    « À la pêche aux moules » … Attention au groupe !

    À la pêche aux moules, moules, moules,
    Je n’veux plus y aller maman
    Les gens de la ville, ville, ville
    m’ont pris mon panier, maman …

    Quand une fois ils vous tiennent, tiennent, tiennent,
    Sont-ils de bons enfants
    Ils vous font de petites caresses
    et des petits compliments

    Cette comptine du XVIIIème siècle a été rendue populaire par Jacques Martin, qui en fit l’hymne de son émission télé Le Petit Rapporteur (1975).
    Sous ses airs guillerets, elle décrit le trouble d’une jeune fille face aux « gens de la ville » (dans la version originale, « les garçons de Marennes »).
    Il faut dire qu’ils pourraient lui dérober à plusieurs son « panier » … Autrement dit sa vertu.
    Alors attention aux bords de mer !

    « Promenons-nous dans les bois » … Gare au grand méchant loup !

    Autre comptine qui met en garde contre ces vilains hommes tous obsédés !
    Attention aux bois dangereux et sombres …

    Promenons-nous dans les bois
    Pendant que le loup n’y est pas
    Si le loup y était, il nous mangerait …

    « Gentil coquelicot » … Alors si même les oiseaux s’y mettent !

    « Les hommes ne valent rien … et les garçons encore bien moins », dixit un rossignol (symbole de la passion).
    Du coup, attention AUSSI aux jardins !

    J’ai descendu dans mon jardin
    Pour y cueillir du romarin.
    Gentil coq’licot, Mesdames.
    Gentil coq’licot nouveau.
    (…) J’n’en avais pas cueilli trois brins (…)
    (…) Qu’un rossignol vint sur ma main (…)
    (…) Il me dit trois mots en latin (…)
    (…) Que les hommes ne valent rien (…)
    (…) Et les garçons encor bien moins (…)

    « Il était une bergère » … et ron et ron petits polissons !

    Une comptine du XVIIème siècle qui a valeur d’exemple.
    Voici l’histoire d’une jeune fille qui cèda aux avances d’un homme et qui le regretta amèrement.
    Décryptons les paroles qui ne sont que métaphores !

    Il était une bergère Et ron et ron petit patapon
    Il était une bergère qui gardait ses moutons, ron ron (…)
    Elle fit un fromage (…) Du lait de ses moutons (…)
    Le chat qui la regarde (…) A un p’tit air fripon (…)
    Si tu y mets la patte (…) Tu auras du bâton (…)
    (… ) Mon père je m’accuse (…) D’avoir tué mon chaton (…)
    Ma fille pour pénitence (…) Nous nous embrasserons (…)
    La pénitence est douce (…) Nous recommencerons.

    Les expressions « Laisser le chat aller au fromage », « tuer son petit chaton », évoquent les relations hors mariage.
    Quant au « père », à qui elle se confesse, c’est évidemment un prêtre qui troque la pénitence contre la pénitente !

    « La mère Michel » … Chronique d’un mariage arrangé

    C’est la mèr’ Michel qui a perdu son chat
    Qui crie par la fenêtre qui le lui rendra
    C’est le pèr’ Lustucru qui lui a répondu :
    « Allez, la mèr’ Michel, votr’ chat n’est pas perdu. »
    (…)
    « Donnez une récompense, il vous sera rendu. »

    Ainsi, la dame a perdu sa vertu (toujours le chat, qui ne reviendra plus).
    Mais heureusement, les voisins s’entraident déjà en 1721 (première date d’apparition de la comptine) et le père Lustucru se pose en sauveur.
    Avec un mariage à la clé ? Qui sait …

    Des comptines qui prônent la débauche !

    Si certaines comptines veulent éviter les problèmes, d’autres en font l’apologie !

    « Nous n’irons plus au bois » … Marquise et maisons … de rencontre !

    Une comptine qui s’explique avec deux pans de l’Histoire.

    Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés.
    La belle que voilà ira les ramasser
    Entrez dans la danse, Voyez comme on danse
    Sautez, dansez, Embrassez qui vous voudrez.
    Si la cigale y dort ‘ne faut pas la blesser
    Le chant du rossignol viendra la réveiller (…)
    Allant cueillir la fraise et la fleur d’églantier
    Cigale, ma cigale au printemps va chanter (…)
    Cigale, ma cigale au printemps va chanter
    Car les lauriers du bois sont déjà repoussés

    À la fin de son règne, un très âgé Louis XIV oublie ses années de gaudriole et se tourne vers la religion.
    Influencé par sa dernière épouse, la très pieuse Madame de Maintenon, il ordonne la fermeture des maisons « de plaisir », identifiées par une branche de laurier sur la porte.
    Il faut dire que beaucoup d’ouvriers travaillant à Versailles étaient morts suite à certains types de maladies, alors ça commençait à faire brouillon !

    Bien des années après, en 1753, la favorite du roi Louis XV, la marquise de Pompadour, se voit attribuer ce qui deviendra le Palais de l’Élysée. En remerciement pour ses bons et loyaux services, comme dirait l’autre !
    C’est alors que naît cette comptine qui évoque également un épisode plus personnel.

    D’après certains historiens, la maîtresse du roi était atteinte de leucorrhée, maladie gynécologique qui rendait difficiles ses rapports. Avec le temps, la marquise était devenue son « amie indispensable » mais n’était plus sa maîtresse. Pour combler les ardeurs du roi et garder ainsi sa position de favorite, elle lui organisait des « fêtes privées » au Parc aux Cerfs.
    Ainsi, bien que « les lauriers étaient coupés », il pouvait continuer « d’embrasser qui il voulait » !

    « Il court, il court, le furet » … La vie secrète du clergé !

    Il court, il court, le furet
    Le furet du bois, Mesdames:
    Il est passé par ici, il repassera par là.

    Sens caché facile à découvrir : il s’agit simplement d’une contrepèterie. Inversez le « c » et le « f » dans la première phrase, et voici ce que chantent les enfants !
    En réalité, la comptine est une critique acerbe de la politique du régent, le duc Philippe d’Orléans (à la mort de Louis XIV). Il est attaqué par le biais de son principal ministre, le cardinal Guillaume Dubois, très proche des dames de la cour.

    « Au clair de la lune » … Les soirées sont longues sans télé !

    Au clair de la Lune, Mon ami Pierrot
    Prête-moi ta plume pour écrire un mot.
    Ma chandelle est morte. Je n’ai plus de feu.
    Ouvre-moi ta porte pour l’amour de Dieu.

    Au clair de la Lune Pierrot répondit
    Je n’ai pas de plume, Je suis dans mon lit
    Va chez la voisine, Je crois qu’elle y est
    Car dans sa cuisine On bat le briquet (…)

    Si la comptine est rendue populaire fin XVIIIème, il semblerait qu’elle soit bien plus ancienne.
    Elle a donc fait l’objet de très nombreuses interprétations et de changements dans les paroles.
    Cependant, une de ses versions originales faisait clairement référence à l’intimité.
    Quelques exemples : « battre le briquet » expression signifiant « faire l’amour », et « ma chandelle est morte » représentant une panne.

    « La rirette » … La chanson paillarde explicite

    Impossible de faire passer cette comptine pour enfantine, même avec la meilleure volonté.
    On comprend donc pourquoi elle n’est plus chantée dans les écoles !
    Allez lire les paroles … Trop explicites pour ce site !

    « Savez-vous planter les choux » … Dis, comment on fait les bébés ?

    Les petits garçons y naissent bien !
    Sans rentrer dans les détails, la comptine est en fait le kama sutra du Moyen-Âge.

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