La mort vous va si bien !

Mieux vaut en rire …
C’est ce qu’ont pensé ces artistes.
Voici quelques épitaphes qui illustrent leur humour noir !
« Désolée pour ma poussière »

Dorothy Parker (1893-1967)
Scénariste, critique littéraire, poétesse, cette New-Yorkaise est surtout connue pour son humour mordant.
Une plaque commémore l’endroit où ont été dispersées ses cendres, rappelant que Dorothy Parker avait suggéré cet épitaphe !
« Laissez-moi dormir, j’étais fait pour ça. »

Francis Blanche (1921-1974)
Partenaire de Pierre Dac, ayant inspiré les plus grands humoristes contemporains (comme Coluche), Francis Blanche est indissociable des films écrits par Michel Audiard, comme Les Tontons flingueurs (1963, Georges Lautner).
(L’acteur est assis à table au début de cet extrait du film : ici).
« Mourir ? Plutôt crever ! »

Siné (1928-2016)
Un épitaphe tout ce qu’il y a de normal pour ce dessinateur ayant longtemps travaillé à Charlie Hebdo !
« Je suis un écrivain, mais personne n’est parfait ! »

Billy Wilder (1906-2002)
Le réalisateur de Certains l’aiment chaud (1959) rappelle sa dernière réplique, la plus connue du classique avec Tony Curtis et Marilyn Monroe :
« – Vous ne comprenez pas, Osgood, je suis un homme !
(You don’t understand, Osgood, I’m a man ! )
– Eh bien … Personne n’est parfait ! »
(« Well … Nobody’s perfect! »)
« Enfin seul ! »

Arman (1928-2005)
Le peintre-sculpteur, connu pour ses accumulations d’objets manufacturés (voitures, horloges …), devait être misanthrope !
« Priez le Je-ne-sais-qui. J’espère Jésus-Christ. »

Eugène Ionesco (1909-1994)
Le célèbre auteur, roi du théâtre de l’absurde, à qui l’on doit La Cantatrice Chauve (1950), révèle ses doutes sur la religion.
D’autres épitaphes possibles !
Anonymes
« Quand je vous disais que j’étais malade … »
“Ce que vous êtes, Nous l’étions,
Ce que nous sommes, Vous le deviendrez.”
Alphonse Allais,
journaliste humoriste (1854-1905)
“Ci-gît Allais – sans retour.”
Jacques Du Lorens,
poète satirique (1580-1655)
“Ci-gît ma femme…
oh ! qu’elle est bien,
Pour son repos et pour le mien.”
Et si vous préférez les malédictions à l’humour, prenez exemple sur Shakespeare !

super… encore !
Féru de cet humour, je me suis risqué à écrire mon épitaphe :
Il aimait les vers, pourvu que les vers l’aiment.
Il n’y rien d’urgent mais voilà qui est fait.
Très bien trouvé 😉
reveillez-moi a onze heures…