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Top « Tous à l’usine » : 15 films, 15 fabriques

    « Hey ho, Hey ho, on rentre du boulot ! »

    On annonce la couleur : même au cinéma, l’usine, c’est vraiment pas la vie en rose …
    Enfin si ! Parfois, dans les dessins animés et les contes filmés.
    Pour le reste, il s’agit souvent de drames sociaux très réalistes et les happy end sont rares …
    Heureusement Louis de Funès et Charlot veillent !



    En guerre (2018)

    usine

    Film de Stéphane Brizé

    Ou comment des ouvriers tentent de maintenir leur usine ouverte.
    Les syndicats, le groupe acquéreur étranger, le Medef, le gouvernement, les médias … Tout y passe.
    Tourné en seulement 23 jours, avec des dialogues improvisés à partir d’une trame générale, ce film est porté par Vincent Lindon, seul acteur professionnel.

    Si vous aimez le réalisme violent.


    Dancer in the Dark (2000)

    usine

    Film de Lars Von Trier

    Une immigrée tchékoslovaque travaille plus que de raison dans une usine métallurgique.
    Elle économise pour que son fils soit opéré et évite la cécité qui la gagne.
    Bien qu’entrecoupé de morceaux musicaux, ce drame est d’une intensité extrême.

    À voir pour Björk, Catherine Deneuve et parce que Palme d’Or à Cannes.


    Les Temps Modernes (1936)

    Film de Charles Chaplin

    À la fois, son dernier film muet et le dernier qui présente son personnage mythique, Charlot.
    Il y découvre les difficultés du travail à la chaîne et la dureté de la vie ouvrière.
    Il fera connaissance de « La Gamine », jouée par Paulette Goddard, la troisième épouse de Chaplin.

    Pour réécouter la célèbre chanson « Smile », ainsi que le charabia mimé « Je cherche après Titine ».


    La Sortie de l’usine Lumière à Lyon (1895)

    Film de Louis Lumière

    Les frères Lumière pensaient que le cinématographe ne ferait pas long feu …
    On en parle encore de leur premier film !
    Des remakes ont été tournés dès 2013 par de célèbres réalisateurs (Quentin Tarantino, Xavier Dolan, Pedro Almodóvar …).

    Parce que c’est court : à peine 45 secondes !


    Charlie et la Chocolaterie (1971)

    Film de Mel Stuart

    Enfin un film qui montre une usine positive ! Totalement imaginaire, mais idéale : celle de Willy Wonka.
    Tim Burton réalisa un remake, remplaçant Gene Wilder par Johnny Depp, en 2005.
    La version de 1971 était détestée par l’auteur du roman éponyme, Roald Dahl.

    Inscrit en 2014 au National Film Registry (bibliothèque du Congrès des États-Unis).


    Norma Rae (1979)

    Film de Martin Ritt

    Long-métrage inscrit dans le cinéma social américain des années 1970.
    Il s’inspire de la véritable histoire d’une ouvrière dans une usine textile du Sud des États-Unis qui devint militante syndicaliste.
    Le rôle principal, joué par Sally Field, lui valut l’Oscar de la meilleure actrice et le Prix de l’interprétation féminine au festival de Cannes.


    Rosetta (1999)

    Film de Jean-Pierre et Luc Dardenne

    La patte naturaliste des frères Dardenne est évidente dans cette histoire d’une adolescente licenciée de son usine.
    En fin de période d’essai, elle doit lutter pour retrouver une place stable.

    Palme d’or et Prix d’interprétation féminine à Cannes pour la toute jeune actrice belge Émilie Dequenne.


    Metropolis (1927)

    Film de Fritz Lang

    Ce pionnier de la science-fiction dystopique présente une société futuriste qui sépare le prolétariat de la classe dirigeante.
    Le tournage fut particulièrement rude (et d’une durée de 310 jours et 60 nuits) et coûta un oeil à son réalisateur.

    Chef-d’oeuvre du cinéma expressionniste allemand, qui fut un échec avant de devenir culte.


    The Machinist (2004)

    Film de Brad Anderson

    L’histoire de l’ouvrier insomniaque le plus détesté de son usine …
    Et c’est vrai que sa maigreur fait peur !

    À voir pour Christian Bale, qui avant de revêtir la tenue de Batman (et montrer une musculature impresionnante), perdit 28 kilos en 3 mois.


    L’aile ou la cuisse (1976)

    Film de Claude Zidi

    Une usine alimentaire cette fois, et détestée par le directeur d’un guide culinaire.
    Cette critique de la malbouffe et de la nourriture industrielle s’inspire du combat idéologique entre le guide Michelin et le groupe de Jacques Borel.

    L’unique fois qu’un film réunit Louis de Funès, à peine remis d’un infarctus, et Coluche, alors en pleine apogée.


    We want sex equality (2010)

    Film de Nigel Cole

    Inspiré de la première grève des ouvrières de l’usine anglaise Ford à Dagenham.
    Ces femmes luttèrent pour obtenir un salaire égal à celui des hommes, négociant même auprès de la secrétaire de l’État à l’emploi, Barbara Castle.

    Un presque biopic mené par une Sally Hawkins, discrète mais déterminée (un rôle ressemblant à celui de La Forme de l’Eau).


    La classe ouvrière va au paradis (1971)

    Film de Elio Petri

    Palme d’Or au Festival de Cannes 1972, ce film dénonce les conditions de travail dans une usine, à travers le parcours d’un ouvrier devenu syndicaliste.
    La musique est signée Ennio Morricone, compositeur indissociable de Sergio Leone, le père du western spaghetti.

    Si vous aimez le cinéma politique italien.


    Ceux de chez nous (1943)usine

    Film de Sidney Gilliat et Frank Launder

    Réalisé pendant la Seconde Guerre Mondiale, ce film de propagande britannique montre le travail des femmes dans les usines produisant des pièces pour avions.
    Et bien sûr, l’héroïne tombe amoureuse d’un aviateur !

    À voir parce que ce premier volet d’une trilogie pro-alliés fut un succès en U.R.S.S. !


    Dans la tourmente (2012)usine

    Film de Christophe Ruggia

    Ce thriller français réunit Clovis Cornillac, Yvan Attal et Mathilde Seigner.
    Il raconte l’histoire d’un ouvrier qui, découvrant la future délocalisation de son usine, décide de voler la direction.
    Un braquage qui tourne au désastre …

    Si vous voulez savoir pourquoi le film n’a pas atteint les 85.000 entrées à sa sortie !


    Monstres & cie (2001)

    Film d’animation de Pete Docter, David Silverman et Lee Unkrich

    Pour finir cette liste pas très jouasse (il faut bien le reconnaître !), un dessin animé des studios Pixar (et Disney).
    Ou comment les monstres qui effraient les enfants humains récoltent leurs cris à la chaîne, dans une usine qui alimente leur monde en énergie.

    Pour les fans de Pixar, Disney et de grosses peluches bleues !




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