Visitez le « Paris peu fréquentable » !

En collaboration avec Les Potins de Paris
Que vous soyez Parisien ou pas, Gabrielle va vous faire découvrir la capitale !
Cette passionnée et passionnante guide des visites Les Potins de Paris vous dévoile les dessous croustillants du Paris historique.
Coucheries, escroqueries, scandales … Que des anecdotes véridiques, mais si insolites que vous aurez dû mal à les croire (et pourtant !), racontées avec humour par son personnage qui voyage dans le Temps, la marquise des Potins.
Voici trois des sept anecdotes découvertes lors de sa visite “Le Paris peu fréquentable” : trois arnaques que vous ne lirez dans aucun livre d’Histoire !
L’arnaque Vrain-Lucas, la plus invraisemblable des escroqueries de l’Histoire !
Et si vous pouviez obtenir un fragment des Mémoires de Vercingétorix ? Ou un autographe de Galilée ?
Ou pourquoi pas, la lettre de menace écrite par le jaloux Caïn à son frère Abel avant qu’il ne l’assassine ?!
Si vous avez flairé une des pires arnaques de l’Histoire, ce n’est pas le cas du mathématicien Michel Chasles (1793-1880) !
Dès 1861, il achète à Denis Vrain-Lucas (1816-1881) ces illustres manuscrits, qu’il croit véridiques.
Courriers attribués à Molière, Rabelais, Shakespeare, Jeanne d’Arc, Judas Iscariote …
En tout, une collection regroupant 27.000 missives, constituée en 8 ans pour la coquette somme de 140.000 francs !
La « lettre »
de Cléopâtre à César !
Mon très aimé, notre fils Césarion va bien. J’espère que bientôt il sera en état de supporter le voyage d’ici à Marseille où j’ai dessein de le faire instruire, tant à cause du bon air qu’on y respire des belles choses qu’on y enseigne. Je vous prie donc de me dire combien de temps vous resterez encore en ces contrées, car je veux y conduire moi-même notre fils … C’est vous dire, mon très amé, le contentement que je ressens lorsque je me trouve près de vous, et, en attendant, je prie les Dieux de vous avoir en considération.
Source : ledroitcriminel.fr
En 1870, c’est la lettre de trop qui fait découvrir le pot-aux-roses !
Vrain-Lucas vend à Chasles la correspondance entre deux scientifiques, Blaise Pascal et Isaac Newton.
Elle démontre que la loi de l’attraction universelle a été découverte par le mathématicien français bien avant que son homologue britannique ne reçoive de pomme sur la tête !
Chasles, naïf mais patriote, se précipite tout heureux devant ses collègues de l’Académie des Sciences …
Éclat de rire général ! La lettre aurait été rédigée quand Newton n’avait que douze ans et à partir de théories mathématiques découvertes bien après sa mort !
L’arnaque défraye la chronique.
Le pauvre Chasles dégringole douloureusement de son petit nuage tandis que le faussaire écope d’une amende de 500 francs et de deux ans de prison.

Au centre, l’Institut de France où vous amène Gabrielle !
La fortune de Voltaire … Fallait y penser !
On connaît le grand philosophe des Lumières (1694-1778), l’auteur de Candide, le défenseur de Calas …
Mais vous ne savez sûrement pas comment François-Marie Arouet (de son vrai nom) devint riche !
En 1729, Voltaire rentre d’Angleterre.
Il y a passé près de trois ans, condamné à l’exil pour avoir voulu se venger du chevalier de Rohan.
De retour à Paris, l’écrivain est sans argent ni soutien.
Heureusement, il peut compter sur Charles Marie de La Condamine (1701-1774), un scientifique qui vient de trouver une idée en or !
La loterie mensuelle, organisée par le contrôleur des finances, a une faille qui peut les rendre riches.
En effet, le gouvernement français, ayant beaucoup de mal à renflouer ses caisses, offre un ticket de loterie à qui achète une obligation (un titre de créance).
Le prix du ticket représentant 1/1000eme de la valeur de l’obligation, le coût d’achat de tous les billets est inférieur au jackpot !
La Condamine comprend ainsi que la chance de posséder le ticket gagnant ne dépend donc pas de la somme dépensée, mais du nombre d’obligations achetées.
Il propose à Voltaire d’utiliser son réseau pour former un syndicat autorisé à l’achat massif d’obligations.
Le groupe, propriétaire d’un grand nombre de billets de loterie, touche le gros lot pendant plus d’un an.
Grâce à cette fortune, Voltaire peut imposer ses idées de façon indépendante et La Condamine finance une expédition au Pérou.

Gabrielle vous raconte cette histoire devant Le Café de la Comédie,
un des lieux préférés du philosophe.
Quand la Tour Eiffel était en vente !
En 1925, notre gloire nationale va mal !
La Tour Eiffel, construite en 1889 pour l’Exposition Universelle, mais qui devait être aussitôt démontée, est en train de rouiller. La Mairie de Paris s’inquiète du prix des importantes réparations dont le monument a besoin.
Cette question fait l’objet d’un article dans un journal dont prend connaissance un voyou à la petite semaine, Victor Lustig. Le sujet lui donne l’idée d’une des plus grandes arnaques de l’Histoire : faire croire qu’il est chargé par la ville de vendre la Tour Eiffel !
Lustig explique d’abord ce projet dans un courrier (à l’en-tête de la Mairie de Paris) qu’il envoie aux plus importants ferrailleurs. Puis rendez-vous est pris dans un grand palace, où Lustig joue au fonctionnaire.
Un des ferrailleurs mord à l’hameçon : André Poisson (!), qui paie grassement les 7.000 tonnes que représente le monument démonté …
Bien entendu, il ne l’est pas et Poisson n’ose crier à l’arnaque, par peur du ridicule.
Victor Lustig, trop heureux de cette première réussite, organise une nouvelle « vente ».
Mais cette fois, sa victime ne se laisse pas faire et l’escroc est contraint de fuir aux États-Unis.
Là-bas, il continue à faire des siennes, tente même d’arnaquer Al Capone, mais se fait prendre et finit ses jours dans la prison d’Alcatraz.

Laissez-vous tenter !
Vous avez aimé l’histoire de ces arnaques ?
Découvrez-en davantage, dans la ville où elles ont été pensées !
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