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Johnny et ses looks cinéphiles !

    De Sergio Leone à Mad Max

    Le rocker était acteur.
    L’aventure c’est l’aventure (1972) de Claude Lelouch, L’homme du train (2002) de Patrice Leconte, Jean-Philippe (2006) de Laurent Tuel …

    Mais dans tous les cas, Johnny était un passionné, qui a mis le cinéma jusque dans ses looks !



    Le Bon, la Brute et … le Rocker !

    Dans les années 60, Sergio Leone invente le « western spaghetti » avec la Trilogie du DollarPour une poignée de dollars (1964), Et pour quelques dollars de plus (1965) et Le Bon, la Brute et le Truand (1966).
    Clint Eastwood, « l’homme sans nom » au look unique, devient une référence que d’autres réalisateurs s’empressent de copier.

    En 1968, Sergio Corbucci surfe sur la vague et tourne Le Grand Silence, avec Jean-Louis Trintignant, autre figure taciturne qui joue un pistolero muet.
    Ce film marque particulièrement Johnny Hallyday qui veut aussi à son tour incarner sa version d’Eastwood.

    Corbucci lui écrit alors Le Spécialiste (1970) et Johnny partage l’affiche avec Françoise Fabian.

    L’histoire d’une vengeance fraternelle, d’un butin introuvable, d’un sanguinaire bandit nommé El Diablo et …
    D’un acteur pas si débutant qui s’est fait hué alors qu’il ne jouait déjà pas si mal !

    johnny


    Johnny on the road again

    Ainsi les années 60 ont été une ère particulièrement créative, pas seulement en Italie.
    En France, nous avions la Nouvelle Vague (lire Mai 68 : Les Évènements au Festival de Cannes). Et aux États-Unis, naît le Nouvel Hollywood.

    Notamment marqué, en 1969, par la sortie du road movie de Dennis Hopper, Easy Rider.
    Film si emblématique qu’en 1998, il entre dans le National Film Registry, répertoire conservé à la Bibliothèque du Congrès américain.

     

    Easy Rider raconte l’histoire de deux motards qui traversent le pays en chopper, ces deux-roues à la longue fourche, et qui découvrent l’Amérique profonde ainsi que le mouvement hippie.

    Il est évident que ce film culte a influencé le style vestimentaire très biker de Johnny, jusqu’au bout de sa vie …

    johnny


    Johnny dystopique

    La fin des années 70 est plus futuriste. L’an 2000 approche à grands pas, c’est le temps de la science-fiction …
    La naissance du mythe Star Wars évidemment, qui impressionne pour longtemps le public …
    Johnny, toujours dans l’air du temps,  commence à introduire des effets spéciaux dans ses shows.

    Mais c’est l’ambiance d’un autre film futuriste qui lui inspirera un spectacle entier au Palais des Sports : Mad Max (1982).
    Sur scène, un grand écran qui projette des images de désert, des combats à la hache, des cascades à moto.
    Son album La Peur est un hommage évident au personnage de Mel Gibson.
    Une fascination qui passera après s’être blessé avec une hache … Exit Mad Max et ça se comprend !

    johnny


    Good morning Johnny

    En septembre 1998, Johnny fait le Stade de France. Il veut une entrée sur scène à la hauteur de l’évènement exceptionnel.
    Son inspiration : Apocalypse Now (1979), le film culte de Francis Ford Coppola sur la guerre du Vietnam.

    Il harcèle pendant un mois son ami, l’animateur et pilote d’hélicoptère Michel Drucker, pour qu’il le fasse arriver au Stade de France par la voie des airs.

    Les permis de survoler la ville sont difficiles à obtenir, pourtant c’est chose faite et Johnny peut imiter Robert Duvall  …
    Et ce, malgré son vertige qu’il avait oublié de prendre en compte avant le jour J ! Cinéphile avant tout …

    johnny


    Dirty Johnny

    En 1971, Clint Eastwood a fait oublié « l’Homme sans nom » en incarnant L’Inspecteur Harry.
    Il faudra plus de temps à Johnny Hallyday pour passer du western spaghetti au film noir.

    En 2009, il remplace Alain Delon pour jouer Francis Costello, un gangster qui cherche à venger sa fille dans les bas-fonds hong-kongais, C’est Vengeance de Tony To, que la critique encense … Contrairement aux spectateurs.

    Le look « tueur à gages » est pourtant le plus sobre qu’on connaît à Johnny.
    Il faut croire que ce n’était pas le préféré de son public.johnny




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