Définitions compréhensibles d’un lexique qui ne l’est pas !

Les bulletins météo sont parfois difficiles à comprendre, à cause du jargon des climatologues.
On vous explique quelques mots essentiels pour que la météo n’ait plus de secrets pour vous !
Les mots « compliqués » de la météo !
La pression atmosphérique
Comme son nom l’indique, elle désigne la force que l’atmosphère exerce sur la surface de la terre.
Elle varie suivant les courants d’air et se mesure en hectoPascals ou millibars.
Quand une région présente une pression plus basse qu’une zone voisine, on parle de dépression.
Autrement dit, il y fait mauvais temps.
Les basses pressions peuvent générer une masse d’air « tournant » et provoquent des cyclones dans les régions tropicales.
Quand la pression atmosphérique est plus élevée, on parle d’anticyclone, synonyme de temps calme.
Le plus souvent évoqué à la télé (et parfois mal) est l’anticyclone des Açores, quasi-permanent sur cet archipel.
Un front
Il désigne la zone où se rencontrent deux masses d’air de densité (température, humidité) différente … et souvent il y pleut !
Un épisode méditerranéen
Quand les eaux de la Méditerranée sont chaudes, le climat ambiant l’est également.
Une vapeur se forme, que les vents marins peuvent déplacer vers les terres.
Mais les reliefs font barrage et le choc des températures provoque alors des pluies violentes et des orages, qui peuvent faire déborder les rivières et entraîner de sérieux dommages.
Ce phénomène a également causé de forts dégâts dans les reliefs des Cévennes (on parle alors d’épisode cévenol).
Le Gulf Stream
Ou « courant du golfe ».
On en parle pour évoquer une météo clémente, radoucie par ce courant marin qui emporte des eaux chaudes des Caraïbes jusqu’à l’ouest de la France.
Le retour d’Est
La France est souvent « arrosée » par la pluie venue de l’ouest, soit l’Océan Atlantique.
Quand elle vient plutôt de l’autre côté, on parle de « retour d’Est » et on voit alors tomber la neige !
La goutte froide
Quand on entend cette expression à la télé, c’est qu’il pleut ou qu’il neige.
Le phénomène se produit quand s’est installée une masse d’air froid venue du pôle Nord.
La tête dans les nuages
Il existe dix genres de nuages, classifiés en trois catégories, d’après la hauteur de leur base :
- moins de 1500 mètres environ : Stratus, Cumulus, Stratocumulus, Cumulonimbus, Nimbostratus.
- entre 2 et 5 kilomètres : Altocumulus, Altostratus.
- plus de 6 kilomètres : Cirrus, Cirrocumulus, Cirrostratus.
Comment les différencier à simple vue ?
Décrivons les plus connus.
Le stratus
Les stratus ou nuages stratiformes ressemblent à une brume uniforme.
D’ailleurs, le stratus forme le brouillard dès qu’il touche le sol.

Le nimbostratus
C’est une sorte de nuage stratiforme, qui autrefois s’appelait nimbus.
Il est annonciateur de pluie, voire de neige, puisqu’il est composé de gouttelettes en suspension.

Le cumulus
C’est le classique « mouton nuageux » synonyme de beau temps.

Cependant, il peut s’étoffer sous conditions instables et devenir un …
Le cumulonimbus
Le plus gros des nuages, à l’origine des orages.
Sa base se situe à quelques centaines de mètres du sol, et sa tête peut s’élever jusqu’à 15 kilomètres d’altitude. Il est à l’origine des orages.

Le cirrus
Par sa forme filamenteuse, on le compare souvent à des « cheveux d’ange ».
Pas d’inquiétude à avoir si vous êtes de sortie en même temps qu’eux : ils ne provoquent pas de précipitations.

Un ciel de traîne
Cet état du ciel se reconnaît facilement, à l’étalement de nuages plus ou moins désorganisés.
Il apparaît après une perturbation et prédit un temps changeant.
Préparez-vous à une alternance d’averses et d’éclaircies !
Ce type de ciel, au nom si poétique, se met en place à l’arrière d’une perturbation, et désigne un temps changeant. On utilise ce terme surtout pour désigner une séquence où les nuages, les averses et les éclaircies se succèdent.

Je me coucherais moins bête, merci !!
Avec plaisir 😉