« Fly me to the moon ! »
Hors de notre atmosphère, vaut mieux être accompagné que seul !
Les scénaristes le savent : un groupe et l’espace, deux bonnes idées pour faire (peut-être) une série à succès.
Quelques exemples …
Perdus dans l’espace (Lost in Space)

Cette série des années 60 a d’abord fait un tour (catastrophique) sur grand écran, avant d’être remis à jour par Netflix en 2018.
Nous faisons un bond de 30 ans en avant, à une époque où coloniser l’espace est easy !
La famille Robinson (avec robot inclus) est choisie pour démarrer une nouvelle vie dans un autre monde.
Mais bien sûr, rien ne se passera comme prévu.
Pour les fans des Robinson Crusoé : un Seul au monde, mais à plusieurs et dans l’espace.
Star Trek : Discovery

Un thème classique qui se décline à l’infini et sur tous les supports.
Cette version, lancée en 2017 par la CBS, est indépendante des films avec Chris Pine et Zachary Quinto.
Ici, pas de Spock, mais Michael Burnham, la première humaine élevée selon la culture vulcaine (ça fait le lien).
Elle bosse sur un vaisseau de Starfleet mais elle désobéit aux ordres, se fait exclure et même condamnée par la cour martiale.
Jusqu’à ce que le Capitaine Gabriel Lorca la recrute …
Pour les fans d’une franchise qui a encore de beaux jours devant elle.
Firefly

Jamais entendu parler ? C’est normal !
La série n’a duré que 3 mois en 2002, pour 14 épisodes diffusés en France sur Série Club et Sci Fi.
À nouveau une histoire de conquête spatiale pour échapper à la fin de l’humanité.
La Terre est détruite ? Cherchons-en une autre à bord de notre vaisseau (ici, le Serenity), dans lequel tout peut arriver …
À voir si vous aimez Nathan Fillion (qui percera davantage en tant que Castle) …
mais surtout si vous retrouvez cette série éphémère !
Battlestar Galactica

Version plus récente (2002) de la série tv conçue en 1978 par Glen A. Larson (à qui l’on doit K2000 et Magnum), pour faire connaître les mormons !
Dès 2004, Sky One et Syfy reprennent le projet de ce vieux vaisseau, dont l’obsolescence rend imperméable aux attaques des Cylons, robots à la pointe de la technologie !
Les quelques survivants de la race humaine, à bord du Battlestar Galactica, partent à la recherche d’une nouvelle colonie habitable …
Si vous aimez les guerres spatiales et les noms à coucher dehors (Kara Thrace, Karl Agathon, Billy Keikeya, Gaïus Baltar …).
Stargate SG-1

Un autre classique qui passa du grand au petit écran en 1997.
Le succès de la série relança (temporairement) la franchise Dune, mais surtout la carrière de l’acteur de McGyver.
Il y joue le colonel Jack O’Neill, responsable d’une équipe qui passe de porte en porte (des étoiles), toujours prête à en découdre avec les Goa’uld.
Pour les nostalgiques qui regardaient la série, tous les soirs, sur M6.
Et pour les fans de Richard Dean Anderson, avec ou sans couteau suisse !
Futurama

Une série d’animation qui montre que les dessins, ce n’est décidément pas que pour les enfants !
Bondées de références culturelles et abordant tous les thèmes, des plus large public aux plus épineux, les 7 saisons sont avant tout un excellent divertissement.
Fry est un jeune livreur de pizza qui se fait cryogéniser malgré lui en 2000, jusqu’au réveillon de l’an 3000.
Il y découvre un « New » New York et devient livreur intergalactique auprès de la cyclope Turanga Leela, le robot égoïste et vénal Bender, le professeur Farnsworth.
Si vous aimez l’esprit Matt Groening, le créateur des Simpson.
Cowboy Bebop

Série d’animation japonaise de 1998 qui ne compte que 26 épisodes, mais quels épisodes !
Des petits bijoux qui mélangent culture chinoise (arts martiaux, triade …) et influences américaines (films noirs, western …).
Chaque volet a surtout permis de faire connaître à un large public un mouvement de jazz pointu, le bebop.
C’est aussi le nom du vaisseau spatial qui. en 2071, emporte Spike Spiegel, ancien Dragon Rouge, devenu chasseur de primes.
Pour les curieux, les cinéphiles, les mangaphiles, les musiciens …
Bref, à voir.
Farscape

Une série sortie de derrière les fagots, mais qui, en 1999, a eu ses fans … En Australie !
Diffusée l’année suivante sur Série Club, elle a le mérite de présenter plusieurs originalités (comme l’usage de marionnettes, à la Yoda dans l’Épisode V) et un scénario plus travaillé que les classiques du genre.
Et pourtant le texte en générique ne promettait pas des merveilles :
« Je m’appelle John Crichton. Je suis astronaute. Une vague d’ondes électromagnétiques est passée. J’ai été aspiré par un vortex.
Maintenant, je suis perdu dans un coin reculé de l’univers à bord d’un vaisseau vivant habité par toutes sortes de créatures extraterrestres bizarres. »
Pour les fans de Gerald Brom (dont les illustrations inspirèrent les costumes) et du « politiquement incorrect » spatial.
La meilleure série dans lespace, c’est Babylon 5
Ah oui, je l’avais oubliée !
Merci, je vais la rajouter 🙂