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Tennis : 5 choses à savoir … quand on n’aime pas ça !

    Droite, gauche, droite, gauche …

    tennis

    Comme tous les sports de raquette, le tennis est un dérivé du jeu du paume, largement pratiqué en Europe depuis des siècles.
    Jusqu’en 1874, quand le major anglais Walter Clapton Wingfield décide d’y ajouter des balles en caoutchouc, un matériau qui vient tout juste d’être inventé … Et qui permet plus de fun, puisque ça rebondit !

    D’abord appelé sphairistike (oui, on a échappé à ça !), ce nouveau sport devient tennis.
    Du français « tenez » qui s’employait au moment de servir.

    Comment joue-t-on au tennis ?
    Prenez un terrain, un filet, 2 ou 4 personnes face à face et surtout munissez-les tous d’une raquette !
    Après un service (ou deux, si le premier est manqué), les joueurs se renvoient la balle, après qu’elle ait fait un seul rebond.
    Le point est marqué quand un des adversaires la rate, l’envoie dans le filet ou hors du terrain.

    Jusque là, rien de bien dur …

    Les règles se compliquent avec le terrain … Ou plutôt le « court de tennis », qui a de jolies bandes blanches dessinées au sol !

    Les couloirs latéraux ne sont autorisés que lors d’un match double (deux contre deux).
    En match simple (un contre un, vous l’avez compris !), ils doivent être évités, tout comme la ligne de fond de court, à l’exception du premier service.

    Celui-ci s’effectue en diagonale et doit faire traverser la balle de l’autre côté du filet, dans le carré de service.
    Si la balle ne rebondit pas dans le bon espace, il y a faute.

    Il existe différents types de terrain, dont les spécificités changent les techniques de jeu :

    • les surfaces dures (comme le béton) et les surfaces indoor (comme la moquette ou le parquet), particulièrement éprouvantes pour les joueurs.
    • la terre battue (une chape de calcaire recouverte de pierre ou brique pilée), que l’on voit à Roland-Garros, idéale pour les longs échanges.
    • le gazon, comme à Wimbledon, qui permet un jeu plus agressif mais de très brefs échanges.

    3 – La drôle de façon de compter les points !

    Au foot, on peut compter les points sur ses doigts, mais pas au tennis !

    • Aucun point marqué : zéro (« love » en anglais)
    • 1 point : 15
    • 2 points : 30
    • 3 points : 40

    Au quatrième point, ça se complique !
    Le joueur gagne la manche appelée « jeu », à condition que son adversaire ne soit pas également à 40.
    Dans ce cas, il doit alors marquer un cinquième point appelé « avantage », puis aussitôt un sixième pour gagner le jeu.
    Si l’enchaînement ne se fait pas, les deux joueurs reviennent à égalité (on dit alors « 40A » … A pour l’anglais « all », qui se traduit « partout »).

    Pourquoi 15-30-40 ?

    Il s’agit d’un rappel du jeu de paume.
    Un filet séparait un terrain rectangulaire en deux parties de 60 pieds.
    À chaque point marqué, le joueur pouvait s’en approcher un peu.
    Des lignes étaient ainsi marquées à 15,30 et 45 pieds de distance du filet.
    La dernière ligne a finalement été considérée trop près du filet et a été légèrement reculée. D’où le 15-30-40 !

    Une fois le jeu gagné, il faut recommencer !
    Car le joueur décroche un set avec six jeux … À condition d’avoir deux jeux d’avance sur son rival.
    Ainsi il faut jouer un septième jeu si le score est de 6-5 ou de 6-6 (et dans ce dernier cas, on l’appelle « tie-break » ou jeu décisif).

    Pour gagner le match, il faut emporter 2 ou 3 sets.
    D’où l’expression « jeu, set et match » !

    En 1968, le monde du tennis se renouvelle et entre dans « l’Ère Open », quand les tournois cessent d’être amateurs et s’ouvrent aux professionnels. Commencent alors le temps des records.

    On appelle Grand Chelem le fait de remporter la même année les quatre tournois majeurs du circuit international :

    L’Open d’Australie

    Lieu : Melbourne
    Surface : « dur »
    Date : 3e semaine de janvier

    Roland Garros

    Lieu : Paris
    Surface : Terre battue
    Date : dernière semaine de mai

    Wimbledon

    Lieu : Londres
    Surface : Gazon
    Date : 1e semaine de juillet

    L’US Open

    Lieu : New York
    Surface : « dur »
    Date : dernière semaine d’août

    Mary Pierce (France)

    Gagnante de :
    – l’Open d’Australie (1995),
    – Roland-Garros (2000)
    – la Fed Cup (1997 et 2003) avec l’équipe de France.

    Serena Williams (États-Unis)

    Elle a remporté 39 titres du Grand Chelem en simple et en double, ainsi que 4 médailles d’or olympiques.

    Steffi Graf (Allemagne)

    La seule joueuse à avoir remporté les 4 titres du Grand Chelem et l’or olympique en simple la même année (1988).

    Chris Evert (États-Unis)

    Elle a remporté 154 titres, dont 18 en Grand Chelem.

    Martina Hingis (Suisse)

    La plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire du tennis.
    Elle a remporté 25 tournois du Grand Chelem

    Rafael Nadal (Espagne)

    Considéré comme le meilleur joueur sur terre battue de l’histoire du tennis, il a remporté 20 tournois du Grand Chelem.

    Roger Federer (Suisse)

    Il détient le record de 237 semaines consécutives à  la première place du classement mondial de tennis ATP World Tour.

    John McEnroe (États-Unis)

    Malgré son caractère explosif et ses prises de becs légendaires avec les arbitres, il a remporté 3 Masters et 5 Coupes Davis.

    Pete Sampras (États-Unis)

    Il a remporté 14 tournois du Grand Chelem, 5 Masters, et 2 Coupes du Grand Chelem.

    Stéfanos Tsitsipás (Grèce)

    Premier joueur grec à entrer dans le top 100, il a remporté Roland-Garros 2021.

    Sans oublier Margaret Smith, André Agassi, Stan Smith, Björn Borg …

    Sources
    1jour1actu.com
    Ouest-france.fr

    Lire Le Dictionnaire amoureux du Tennis, d’Antoine Benneteau et Laurent Binet

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